Valérie Osouf

Filmographie :

2018 : Colonial Remix

2017 : Par-delà les Territoires

2014 : Je te le rappelle, Tu t’en souviens

2012 : L’Identité Nationale

2008, co-réalisation avec Gaëlle Le Roy : Cameroun : Autopsie d’une Indépendance

1996 : Sans Commentaire, le pays où l’on n’arrive jamais

Après une licence Histoire, Valérie Osouf part vivre au Sénégal pendant sept ans, où elle réalise son premier film en 1996, Sans Commentaire, le pays où l’on n’arrive jamais, un documentaire en 16mm avec des personnes expulsées de France suite à l’adoption des Lois dites Pasqua et Debré (BFC Productions).

À Dakar, après un passage en fac de Philosophie interrompu par une année de grève, elle effectue un master de journalisme sur la distribution cinématographique en Afrique de l’ouest. En parallèle, elle exerce en presse écrite et pour la radio (Le Monde, RFI, Sud FM..), principalement dans les desks Culture, et réalise un film court avec des sourds démutisés, Verbotonal.

De retour à Paris, Valérie développe différents projets liés à l’identité postcoloniale et suit une formation en scénario à la Fémis, sous la direction de Jacques Akchoti.

En 2008, elle achève avec Gaëlle Le Roy la coréalisation d’un documentaire historique, Cameroun : Autopsie d’une Indépendance, diffusé sur France 5, la TSR et la RTBF. Ce film obtient le prix du public au Festival international du film d’Histoire de Pessac et sera projeté dans une centaine de séances avec débats en France, au Cameroun et en Allemagne.

Au printemps 2010, elle démarre le tournage de son premier long-métrage documentaire, L’Identité Nationale, abouti en avril 2012, juste avant le scrutin présidentiel qui opposa Nicolas Sarkozy à François Hollande. Le film sera sélectionné dans une quinzaine de festivals en France et à l’étranger, distribué en VOD et en DVD et diffusé en streaming exclusif sur le site de Télérama.

En janvier 2014, Valérie termine un court-métrage documentaire sur l’Histoire collective et la mémoire intime face à la maladie d’Alzheimer, Je te le rappelle,      Tu t’en souviens. Cet objet court circule en festivals, de Zagreb à Bejaia en passant par Beyrouth, est présenté au MUCEM et a intégré la collection de Dérives du Cinéma.

En 2017, elle achève la version télévisuelle (Arte) et la version salles d’un portrait du cinéaste Abderrahmane Sissako qui circule sous deux titres mais dont celui qu’elle revendique est Par-delà les Territoires.

Ces trois derniers films sont coproduits par Granit films, la structure de production qu’elle a cofondée avec les cinéastes Alain Gomis et Newton Aduaka.